Rock Never Sleeps
Théâtre musical
Rock never sleeps
Conception et mise en scène Stéphane Verrue
Coproduction
Cie avec vue sur la mer
Le Carré - Scène Nationale de Sénart
L'Equinoxe - Scène Nationale de Châteauroux
Théâtre d'Arras
Le projet est soutenu par
Avec
Pierre-Damien Castelain / claviers, guitares, sax, chant
Gaëlle Fraysse / batterie, chant, jeu
Jacques Mahieux / batterie, chant
Patricia Pekmezian / chant, jeu
Didier Pietton / sax, claviers
Jean-Luc Ponthieux / basse, contre-basse
Christian Vasseur / guitares
Stéphane Verrue / lui-même ou presque
José Froment / scénographie
Catherine Lefebvre / costumes
Nathalie Perrier / lumière
Mathieu Chappey / son
Patricia Pekmezian / assistante à la mise en scène
Caroline Liénard / chargée de production
Tout le monde a son histoire du rock, tout le monde a ses propres souvenirs, ses propres émotions, ses riffs préférés (Honky Tonk Women ou Come Together ?) ses concerts inoubliables (Led Zep ou Pink Floyd ?) voire ses slows de prédilection (A Whiter Shade of Pale ou Nights in White Satin ?), tout le monde est « Stones ou Beatles », tout le monde connaît des chansons sans trop savoir de qui elles sont (Oh Pretty Woman, Gloria,You really got me…). La culture rock fait partie de notre vie, le rock nous accompagne, qu'on le veuille ou non, pour le meilleur et pour le pire, avec le meilleur et avec le pire, depuis plus de cinquante ans et c'est bien comme ça (au fait, c'est quand la date de naissance du rock ?). Parfois on adore ce qu'on a détesté, parfois aussi on se met à détester ce qu'on a adoré, et c'est très bien comme ça.
Hey hey my my, Rock and Roll can never die/ My my hey hey, There's more to the picture than meets the eye couine Neil Young au milieu de guitares saturées et distordues… J'adhère aux deux assertions (*) sans réserve, et j'ai très envie de le crier haut et fort (en paraphrasant le cogneur canadien) : ROCK NEVER SLEEPS !
Stéphane Verrue
ROCK NEVER SLEEPS ou : comment un gosse né en 1954, comme le rock and roll, a été contaminé par cette culture, dès son plus jeune âge, et quel rapport il entretient encore avec elle aujourd'hui.
ça ressemblerait à quoi ?
Sur scène, des passionnés préparent un hommage aux Beatles, qu'ils n'ont pas connus.
Sur scène, un passionné débarque là et sème la zone. Lui les a connus mais joue les candides.
Entre quiproquos et faux-semblants s'engage entre eux un « bœuf » sur ce que fut le rock et sur ce qu'il est ; entre souvenirs d'une période vécue et fantasmes de la nouvelle génération.
Rien ne se déroule comme prévu, et l'hommage aux quatre de Liverpool se métamorphose en hommage au rock ; tout y passe : les multiples courants, le fric, le sexe, la drogue, les utopies, les chocs, les bouleversements et surtout les voix, connues et oubliées ! Du rock des années 60 au punk des années 80 !
Au loin, les standards et les perles du répertoire joués « en live » commencent à se faire entendre, puis se rapprochent et enfin explosent !
RNS, c'est l'autobiographie d'une génération marquée par la déferlante d'une nouvelle culture et de tout ce qu'elle a chamboulée : le Rock. Pas de nostalgie … Rock never sleeps !
Durée prévue : 2 heures sans entracte.
NB : Selon les lieux et les souhaits des uns et des autres, d'autres articulations sont possibles, vue la souplesse de l'ensemble. Par exemple, un entracte est envisageable et nous ne sommes pas contre les… rappels (nous aurons du matériel en réserve !). Cela dit, la proposition dramatique est prévue pour « tenir » en 2 heures...
il s'agirait d'évoquer :
La France des années 60/70. De Gaulle, Pompidou, Giscard et…Mai 68 !… La première déferlante du rock anglais en plein milieu de la vague yéyé... et l'importance des radios pirates basées dans la Manche.
Le CHOC de Satisfaction en mai 65 (« Cru, bruyant et concupiscent, c'était à la fois un hurlement d'impuissance et d'insoumission » Nick Toshes)..… Mais des chocs, il y en eut tellement ! Le glissement progressif de la pop music au rock.
Rock and Folk, Best, Actuel et l'importance de l'underground, de la contre-culture.
Les courants et les modes s'enchainant les uns aux autres ou s'affrontant… De l'importance du visuel… Théâtralité du rock. De Presley à Sex Pistols en passant par Bowie… quelle musique est plus théâtrale que le rock ?
Comment le rock recycle tout… du blues fondateur à la musique dite « savante » (il y aurait donc une musique ignorante…) Et l'importance de l'Afrique là-dedans !…
Les grandes pochettes des vinyles... et le prix de ces putain d'albums ! Sans parler des doubles LP qui faisaient exploser nos budgets ! Et les singles usés (ces petites galettes 2 titres) qu'on rachetait 3 francs 6 sous.
Les festivals, les concerts… Le fric… La politique… La drogue… Le sexe… Les utopies…
Et puis les voix, les incroyables voix du rock (Janis Joplin, Patti Smith, Tim Buckley – le père de l'autre – , les deux Morrison, Jim et Van et tant d'autres !)…
ça se fera avec qui ?
Pierre-Damien Castelain - guitare, clavier et chant
Musicien touche à tout (des percussions à la guitare…), il s'illustre aussi bien comme compositeur de musique de films que sur scène comme musicien auprès de compagnies de théâtre.
Gaëlle Fraysse – batterie, chant et jeu
Comme musicienne, elle joue avec le groupe de rock féminin Clickitty clock. Comme comédienne, elle a travaillé notamment avec Claire Dancoisne, Laurent Hatat et… Stéphane Verrue.
Jacques Mahieux – batterie et chant
Membre fondateur du Dharma Quintet (1970), Jacques a beaucoup travaillé avec, entre autres, H. Texier, Cl. Bathélémy, S. Kassap. Auteur de deux CD de chansons (avec de magnifiques reprises de K. Coyne, R. Wyatt, L. Wainwright ou encore J . Brel), il fait également partie, en tant que batteur, du Wyatt Project (avec notamment J. Greaves et K. Mantler).
Patricia Pekmezian –, chant, jeu et assistante à la mise en scène
Des cours Simon à Grotowski, elle se forme très vite au travail de comédienne mais aussi à la direction d'acteur. Elle a travaillé avec de nombreux metteurs en scène (dont Eric Lacascade, Claire Dancoisne et Stéphane Verrue), a mis en scène des concerts et des performances pluridisciplinaires. Par ailleurs elle chante de plus en plus souvent (une vraie passion !).
Didier Pietton – direction musicale et saxophones
Dans les années 80, Didier a fait partie de Art Zoyd (5 ans, 4 albums). Dans les années 90, il a participé à la vie créatrice du label AYAA très proche du mouvement Rock in opposition (initié par C. Culter et F. Frith). En 1995 il crée la compagnie musicale l'Ouïe Fine. A travaillé, entre autres, avec T. Cora, J.F. Pauvros et W. Schotte.
Jean-Luc Ponthieux – contrebasse, basse
Autodidacte, Jean-Luc se passionne d'abord pour le rock (à l'époque de la grande explosion de la fin des sixties), puis le blues et le pré-jazz-rock. A partir des années 80, il travaille régulièrement avec Cl. Barthélémy (du power trio à l'ONJ), G. Marais, S. Kassap, J. Mahieux ou encore M. Godard.
Christian Vasseur – guitares
Stéphane Verrue – lui-même ou presque
Consultez le catalogue des concerts vus et commentés par Stéphane Verrue page suivante... le Rock en expérience... et vous?
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